Nouvelle affaire de violences conjugales à la barre du tribunal d’Albi. Le septuagénaire accusé d’avoir étranglé sa femme a été reconnu coupable mais dispensé de peine.
72 ans, et c’est bien la première fois qu’il se retrouve face à un tribunal. «J’aurais jamais pensé me retrouver devant un juge à mon âge», souffle le prévenu. Il est là pour répondre d’accusations de violences conjugales. Le 15 février dernier, les gendarmes se rendent à son domicile.
Sa femme vient de les appeler, après que son mari a essayé de l’étrangler, explique-t-elle. Lui, jure n’avoir rien fait, l’avoir simplement secoué pour la «calmer». Il explique également «être à bout», vouloir divorcer. Les militaires constatent des traces de griffures sur le visage de l’épouse, des marques rouges sur son coup, une goutte de sang sur celui-ci.
Les enquêteurs sont perplexes. Ils interrogent la fille du couple. Celle-ci parle de disputes répétées entre ses parents. Mais elle va plus loin. Elle décrit aux gendarmes sa mère comme une personne «manipulatrice», elle raconte une précédente dispute au cours de laquelle cette dernière prétendait avoir été frappée, à tort. Interrogé par le tribunal, le prévenu maintient sa version. Il l’a secoué, un point c’est tout.
«Et les marques sur le coup?», demande le président …
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